Les recommandations qui suivent reposent en grande partie sur le travail effectué par le groupe de travail de spécialistes de la Société canadienne d’ophtalmologie sur la conduite et les normes régissant la vision.
Lorsqu’une personne a une déficience visuelle, les médecins doivent l’informer de la nature et de l’étendue du problème et le signaler au besoin aux autorités compétentes.
Lorsque des défauts mineurs de la vision ne sont pas conjugués à des défauts cognitifs ou à la négligence, la plupart des conducteurs et conductrices peuvent les compenser. La plupart des gens, par exemple, s’adaptent en quelques mois à la perte d’un œil. Des études récentes indiquent que les conducteurs et conductrices chevronnés peuvent compenser une perte d’acuité visuelle s’ils et elles connaissent bien leur environnement et conduisent à une vitesse limitée (Patterson et coll., 2019). Des évaluations fonctionnelles sont alors indiquées.
Cette section présente d’abord des renseignements sur l’acuité visuelle et les champs visuels recommandés nécessaires pour conduire en toute sécurité. Les normes qui régissent ces fonctions sont établies par les bureaux des véhicules automobiles des provinces et des territoires et peuvent varier selon l’administration et différer des recommandations présentées dans cette section, qui reposent sur l’avis de spécialistes. On y trouve ensuite de l’information sur d’autres fonctions visuelles importantes dont il faut tenir compte pour déterminer l’aptitude à conduire, ainsi que des recommandations sur des cas d’exception nécessitant une évaluation individuelle. Enfin, elle dresse la liste des problèmes médicaux qui entraînent un risque accru de problèmes de la vision et discute de l’utilisation d’aides visuelles pour conduire.