L’alcool est une drogue à effet dépresseur qui a des effets à la fois sédatifs et désinhibiteurs. Il nuit aussi au jugement d’un conducteur ou d’une conductrice, au contrôle de ses réflexes et à son comportement à l’égard d’autrui. La conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool constitue le facteur de risque le plus courant d’accidents de la route et des traumatismes qui en découlent. La disponibilité de l’alcool et la conduite avec facultés affaiblies sont deux facteurs indissociables (American Psychiatric Association, 2013). Des changements récents à la politique publique de nombreuses administrations, ayant assoupli les restrictions quant à la consommation d’alcool dans les lieux publics, offrent de grandes possibilités, surtout la consommation par les personnes mineures, et augmentent la probabilité de conduite avec les facultés affaiblies (Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, 2020).
Les personnes accusées par la police de conduite avec facultés affaiblies verront leur privilège de conduire assorti de restrictions conformément à la loi de leur province ou de leur territoire. Les lignes directrices présentées ici ne visent pas à entrer en conflit avec cette loi.
Chez certains buveurs habituels et buveuses habituelles, particulièrement ceux et celles consommant des quantités importantes d’alcool, un sevrage peut causer des convulsions. Pour en savoir plus sur les crises provoquées par un sevrage de l’alcool, voir la section 11.4.7, Crises provoquées par un sevrage de l’alcool.