Section 23

Anesthésie et chirurgie

L’anesthésie et la chirurgie peuvent toutes deux avoir un effet important, quoique temporaire, sur la capacité de conduire.

Les personnes qui subissent une intervention chirurgicale ambulatoire sous anesthésie générale doivent s’abstenir de conduire pendant au moins 24 heures. La douleur et l’inconfort qui suivent même une intervention chirurgicale mineure peuvent prolonger jusqu’à plusieurs jours cette période d’interdiction.

Toute intervention chirurgicale ou diagnostique ambulatoire peut rendre une personne temporairement inapte à conduire. Les instructions données aux personnes concernées doivent inclure la nécessité de prévoir un moyen de rentrer chez elles. Il faut aussi leur conseiller de s’abstenir de conduire jusqu’à ce que tous les effets de l’intervention se soient résorbés. Les personnes qui n’ont pas de moyen de rentrer chez elles ne doivent pas subir l’intervention prévue avant d’avoir pris les dispositions nécessaires.

Chirurgies buccales et interventions dentaires : l’aptitude à conduire peut être temporairement affectée après une chirurgie buccale sous anesthésie locale ou des interventions alvéolo-dentaires comme l’installation d’implants. Le stress, la douleur et l’épuisement comptent parmi les facteurs qui affectent la conduite après l’intervention. Considérant le nombre d’adultes qui subissent une chirurgie buccale, l’incidence de ces facteurs postopératoires sur la conduite sécuritaire peut être considérable. Il faut aviser les personnes qui subissent de telles interventions de ne pas conduire après cette dernière pour retourner à la maison.

Le rétablissement après une intervention chirurgicale majeure doit être évalué individuellement. Tout effet persistant ou permanent de l’anesthésie doit faire l’objet d’une évaluation fonctionnelle.

Il faut recommander à quiconque subit une sédation consciente d’éviter de conduire pendant 24 heures.